Enfin au chaud ! [Ouvert à plusieurs personnes]

Lou avait donc trouvé une tenue simple et sèche dans son dortoir, l'avait enfilée et aussi pris des vêtements pour Roxas. Il n'aurait qu'à se changer dans les toilettes de la salle commune. La jeune fille revînt donc avec une tenue un peu moins extravagate que la première maintenant trempée, et avec une tenue masculine sous le bras. Ses autres vêtements étant restés dans son dortoir, elle n'avait plus froid malgré ses cheveux trempés. Son pas rapide résonnant dans le hall annonçait son arrivée, mais annonçait ausi que bientôt, Roxas ne serait plus gelé. En arrivant devant lui, elle sourit et lança :

- Voilà, je suis sèche, et j'ai pris aussi des vêtements pour toi. Tu pourras te changer dans les toilettes à côté de la salle commune. Bon allez, assez discuté, tu vas crever de froid si je continue à parler. Suis-moi.

Avec toujours le même sourire, elle se retourna et marcha d'un pas rapide, tout en s'assurant que Roxas le suivait, jusqu'à la salle commune.

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Lou arriva rapidement devant la porte de la salle commune. Elle se retourna, vérifiant que son ami la suivait, puis ouvrit la porte. Un feu crépitait à gauche, près d'un mur recouvert de miroirs, et de l'autre côté, une tapisserie jaune ornait les murs. Plusieurs tapis recouvraient le sol et quelques petites tables étaient disposées à droite. A part ça, il y avait quelques canapés et fauteuils dans les tons mauves au centre de la pièce et beaucoup de fenêtres. Ce n'était pas la première fois que l'Aérienne entrait dans cette pièce, mais elle avait l'impression de l'aimer de plus en plus chaque fois qu'elle y entrait. En lisant ça, on pourrait se dire que c'est étrange, mais en voyant la salle pour de vrai, on comprend. Elle était vraiment chaleureuse et inspirait bonne humeur.
Lou se retourna vers le Térélien et lui précisa :

- Les toilettes, c'est la petite porte là-bas, montra-t-elle en pointant une porte marron de son doigt, tu peux aller t'y changer.

Elle lui tendit alors les vêtements qu'elle avait emportés et la cape qu'il lui avait prêtée, puis s'assit sur un fauteuil violet, sa couleur préférée. Placé près du feu, c'était une des meilleures places en cet instant. Lou désira alors très fort qu'un courant d'air chaud passe pour sécher ses cheveux. Soudain, au moment même où elle l'avait pensé, une brise d'air chaud passa près d'elle, sans éteindre le feu, mais assez puissante pour sécher un peu ses longs cheveux. Stupéfaite mais ravie, le sourire de Lou s'élargit, sans paraître trop fier ni orgueuilleux pour autant. Ravie, seulement. Lou n'était padu genre à se vanter.